Qui sommes nous ?



*************** QUI SOMMES NOUS ?
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Nous sommes une association d'amateurs qui pratiquons la reliure pour notre propre plaisir. Notre local se situe à Draveil, au Village des Associations, 42, rue du Bout des Creuses.
Notre atelier est ouvert les Samedi matin (9h-12h) et après-midi (14h-17h), le Mardi matin et le Jeudi matin, et cela toute l'année.
Nous recevrons avec plaisir toute personne intéressée par la mise en valeur ou la sauvegarde des livres, pour connaître notre travail, nous voir à l'ouvrage, poser des questions, éventuellement s'inscrire à notre atelier, pourquoi pas ? ... cela à tout moment de l'année.
Donc à bientôt.........


Un mot du rédacteur en chef Camille
Ce blog est le blog de tous les Lieurs. Chacun peut y intervenir librement, insérer du texte, des photos,... Il n'y a pas de censure. Certes, on le constatera; la signature est le plus souvent celle de Camille...timidité ? réticence devant l'ordinateur ? Allez savoir ! Peu importe; qui a choisi le rôle de rédacteur se doit de l'assumer !
Mais là n'est pas mon propos. Rédacteur, certes, mais pas formateur. Dans mes articles, je présenterai des travaux d'adhérents. Je n'ai pas qualité pour les juger. Le choix des œuvres présentées ne résulte que de la bonne volonté des adhérents de me les confier pour les photos. Les remarques que j'y ferai ne reflètent que l'impression d'un quidam qui, certes, aime les beaux livres, mais sans compétence particulière sur le sujet de la reliure. Je me donne la position d'un journaliste, aucunement celle d'un spécialiste. Je tenais à préciser ce point, afin qu'il n'y ait pas de malentendu.




dimanche 12 mai 2019

Faire simple mais faire bien...

A force de présenter des travaux de création toujours plus ambitieux, ce blog pourrait faire passer les Lieurs pour une clique d'hurluberlus obsédés par leurs délires artistiques plus que par le souci de la bonne reliure. Cet article a pour but d'illustrer qu'il n'en est rien, et que chez les Lieurs aussi, la bonne reliure, c'est d'abord une affaire de qualité, avant d'être une affaire de fantaisie. Les ouvrages qui seront présentés ci-dessous en témoignent.

On ne trouvera donc ci-dessous que des ouvrages de conception simple, avec peu de décor, à la limite de simples fenêtres portant un titre ou une image, mais proprement réalisés.

 L'ouvrage ci-contre, "Les compagnons du coquelicot", 1er tome de la série "La lumière des justes', d'Henri Troyat, roman où l'amour se heurte à la vie réelle en pleine déroute napoléonienne, est relié par Pierre T. sur un mode classique de demi-cuir à coins, mais d'une facture irréprochable.
Presque un modèle du travail de relieur.

Le titrage et les dorures sont également du même relieur.

Paul nous offre 2 ouvrages sans aucun rapport entre eux,: "Le Livre d'Isaïe", extrait de la Bible Liturgique, d'une part, et "Réseaux d'ombres", du Colonel Rémy, Résistant célèbre et co-créateur du réseau "Notre Dame" en 1940, d'autre part.

Plein cuir pour l'un, pleine toile pour le second, images enchâssées dans des fenêtres; c'est simple mais suffisant.

 Maintenant c'est Roger qui nous propose un ouvrage aux couleurs de la Colombie, et pour cause; l'ouvrage "Douze contes vagabonds" est de l'auteur colombien Gabriel Garcia-Marquez, et rassemble quelques nouvelles où le fantastique devient quelquefois angoissant.

Toiles aux couleurs du drapeau colombien, titrage incrusté, que fallait-il de plus pour cet ouvrage sans prétention ?

Avec ce roman "8, Rue Picpoix', d'André Guillot, qui recrée la vie
d'un gamin dans le Paris populaire du temps, Edmond met un pied dans la création avec un habillage pleine peau, parsemé de multiples fenêtres, par lesquelles autant de personnages bien typés de notre univers familier nous regardent.

 L'idée est sympathique et fait son petit effet.

 Enfin avec cet ouvrage anglais, "The big budget for girls", contenant une sélection de nouvelles pour adolescentes, Christine dépasse la reliure basique pour un travail d'apparence simple mais contenant plusieurs innovations.
On retiendra en particulier l'incrustation du personnage au premier plat, suivant la méthode de mosaïque sertie-bombée (voir l'article du 14/06/2017 "Une technique pour la mosaïque de cuir") ), et le titrage au dos en lettres relief habillées de peau.

Conclusion; on sait aussi faire simple chez les Lieurs, et si ce n'est pas toujours pour le meilleur, ce n'est pas forcément pour le pire.

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