Qui sommes nous ?



*************** QUI SOMMES NOUS ?
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Nous sommes une association d'amateurs qui pratiquons la reliure pour notre propre plaisir. Notre local se situe à Draveil, au Village des Associations, 42, rue du Bout des Creuses.
Notre atelier est ouvert les Samedi matin (9h-12h) et après-midi (14h-17h), le Mardi matin et le Jeudi matin, et cela toute l'année.
Nous recevrons avec plaisir toute personne intéressée par la mise en valeur ou la sauvegarde des livres, pour connaître notre travail, nous voir à l'ouvrage, poser des questions, éventuellement s'inscrire à notre atelier, pourquoi pas ? ... cela à tout moment de l'année.
Donc à bientôt.........


Un mot du rédacteur en chef Camille
Ce blog est le blog de tous les Lieurs. Chacun peut y intervenir librement, insérer du texte, des photos,... Il n'y a pas de censure. Certes, on le constatera; la signature est le plus souvent celle de Camille...timidité ? réticence devant l'ordinateur ? Allez savoir ! Peu importe; qui a choisi le rôle de rédacteur se doit de l'assumer !
Mais là n'est pas mon propos. Rédacteur, certes, mais pas formateur. Dans mes articles, je présenterai des travaux d'adhérents. Je n'ai pas qualité pour les juger. Le choix des œuvres présentées ne résulte que de la bonne volonté des adhérents de me les confier pour les photos. Les remarques que j'y ferai ne reflètent que l'impression d'un quidam qui, certes, aime les beaux livres, mais sans compétence particulière sur le sujet de la reliure. Je me donne la position d'un journaliste, aucunement celle d'un spécialiste. Je tenais à préciser ce point, afin qu'il n'y ait pas de malentendu.




lundi 17 février 2020

Trois coups de coeur

Rédigé par Camille

 Il y longtemps que je n'avais pas rassemblé quelques "coups de coeur". J'entends par là des images récupérées de ci de là (généralement sur le net) et qui pourraient donner de bonnes idées pour des reliures.

 La photo ci-dessous ne représente probablement pas une reliure, mais plutôt un couvre-livres.


 Peu importe. L'idée du cuir froissé me paraît très intéressante, même pour la couvrure d'un livre.
Resterait à savoir quel matériau a permis de solidifier le cuir après froissage.

Le travail de teinture mériterait aussi quelques explications.

Le dispositif de fermeture (pour un livre qui en aurait besoin) est aussi bien sympathique.






 C'est encore un couvre-livre qui m'a inspiré, à travers la photo ci-contre. Il s'agit d'un travail de repoussage de cuir réalisé par un professionnel de cette activité; Mr Deneken, à Vierzon, chez lequel j'avais effectué dans le temps un stage d'un jour.

Il va sans dire que ma réalisation de stagiaire était à des années-lumière de cette réalisation.

Un couvre-livre, peut-être; mais pourquoi pas un livre ?



 Il y a certes beaucoup moins de technicité dans ce carnet personnel qui appartient à notre amie Agnès, mais pourquoi pas une idée simple qui pourrait bien s'appliquer à un livre ?

La couvrure est constituée d'un simple rectangle de cuir. Les cahiers sont directement cousus sur la couverture par deux coutures croisées.

La couverture souple possède nécessairement un rabat et un dispositif de fermeture, sans quoi l'ouvrage ne serait jamais vraiment fermé.

 L'ensemble est d'une rusticité tout à fait sympathique 

N'y a-t-il pas là quelques beaux défis à relier pour nos amis de l'atelier ? Allez, un peu de courage !

lundi 10 février 2020

Un étui pour des journaux... ou un livre


Lorsqu'on dispose d'une collection de journaux, il  est courant de les relier par années. Outre que c'est un travail important, les journaux perdent alors une part de leur authenticité; on peut le regretter. A part de les remballer dans une caisse d'où personne ne viendra jamais les déterrer, il reste une solution: les insérer dans des étuis qui pourront être mis en bibliothèque comme des livres.

Sur un autre plan, pour qui s'exerce à la reliure de création, il reste toujours au final le problème de protéger ses œuvres. Certains confectionnent des boîtes pour les loger. L'inconvénient de cette solution est que l'objet n'est alors plus visible. Si l'ouvrage est magnifique, c'est dommage ! D'autres confectionnent des étuis, c'est à dire des boites dont un côté latéral est ouvert. C'est à mon sens la meilleure solution. Ces boites sont en général parallélépipédiques, ce qui rend un peu difficile l'extraction de l'ouvrage.

La solution proposée ci-après est une solution simple, devant répondre au "cahier des charges" suivant:
     - permettre d'apercevoir, au moins partiellement l'objet, et de le saisir facilement
     - être habillé intérieurement d'un revêtement doux, et extérieurement d'un revêtement lisse
     - être facile à réaliser

En l’occurrence, l'étui proposé est une simple boite dont un des côtés est ouvert, tronquée en trapèze, de sorte que les journaux (ou le livre) débordent partiellement de l'ouverture (photo ci-contre).

La réalisation est simple; on en trouvera le détail (dimensions, montage, habillage) dans le blog "restauration-livres-camille.blogspot.fr"

Les photos ci-dessous montrent l'étui vide, l'utilisation de l'étui pour des journaux et pour un livre