Qui sommes nous ?



*************** QUI SOMMES NOUS ?
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Nous sommes une association d'amateurs qui pratiquons la reliure pour notre propre plaisir. Notre local se situe à Draveil, au Village des Associations, 42, rue du Bout des Creuses.
Notre atelier est ouvert les Samedi matin (9h-12h) et après-midi (14h-17h), le Mardi matin et le Jeudi matin, et cela toute l'année.
Nous recevrons avec plaisir toute personne intéressée par la mise en valeur ou la sauvegarde des livres, pour connaître notre travail, nous voir à l'ouvrage, poser des questions, éventuellement s'inscrire à notre atelier, pourquoi pas ? ... cela à tout moment de l'année.
Donc à bientôt.........


Un mot du rédacteur en chef Camille
Ce blog est le blog de tous les Lieurs. Chacun peut y intervenir librement, insérer du texte, des photos,... Il n'y a pas de censure. Certes, on le constatera; la signature est le plus souvent celle de Camille...timidité ? réticence devant l'ordinateur ? Allez savoir ! Peu importe; qui a choisi le rôle de rédacteur se doit de l'assumer !
Mais là n'est pas mon propos. Rédacteur, certes, mais pas formateur. Dans mes articles, je présenterai des travaux d'adhérents. Je n'ai pas qualité pour les juger. Le choix des œuvres présentées ne résulte que de la bonne volonté des adhérents de me les confier pour les photos. Les remarques que j'y ferai ne reflètent que l'impression d'un quidam qui, certes, aime les beaux livres, mais sans compétence particulière sur le sujet de la reliure. Je me donne la position d'un journaliste, aucunement celle d'un spécialiste. Je tenais à préciser ce point, afin qu'il n'y ait pas de malentendu.




samedi 8 octobre 2016

Marie-Odile épouse Jean-Michel

Ce jour Samedi 8 Octobre 2016, notre professeur Marie-Odile épouse Jean-Michel, à Cognac où ils ont une résidence commune.





Les "Lieurs" adressent au couple toutes leurs félicitations, de longues années de bonheur, de joies partagées et le plaisir de faire plein de projets ensemble, dans les meilleures conditions de santé possibles.

Tous vous embrassent très chaleureusement



Les Lieurs de Sénart

samedi 1 octobre 2016

Christine et les baguettes magiques

Christine aime la nouveauté; de surcroit, la difficulté technique ne la rebute pas.  


Cette fois, elle nous donne des leçons avec ce joli portfolio de photos de Malte assemblées suivant la technique dite du "montage sur baguettes"
.
La justification de ce montage est qu'il permet une ouverture totalement "à plat" de l'ouvrage, permettant de profiter pleinement des superbes photos qui le composent.



Le principe de construction en est assez simple, la réalisation plus compliquée car elle exige une grande précision dans la géométrie de l'assemblage.

On comprendra le montage sur les 3 photos ci-dessous.

Chaque cahier étant cousu séparément, on le munit d'un onglet de toile prolongé vers l'arrière, suffisamment pour permettre  le passage d'une baguette. On a ménagé dans cet onglet un certain nombre d'évidements rectangulaires. Ainsi sur la photo 1, on aperçoit l'onglet avec un évidement au centre.  La toile qui passe dans cet évidement fait partie de la toile de couverture.

La toile de couverture, à l'inverse, possède des évidements là où les onglets n'en ont pas. Ainsi sur la photo 2 prise entre 2 cahiers, on voit les passages de cette toile.

Des baguettes de diamètre adéquat sont ensuite enfilées entre les onglets et la toile de couverture. On les aperçoit sur la photo 3. Les baguettes suffisent à assurer la cohésion ferme de l'ensemble. 



















Les photos ci-dessus, à gauche, montrent le premier plat et le dos de l'ouvrage. L'assemblage décrit plus haut apparaît clairement, et constitue, en même temps qu'un dispositif de construction, un élément décoratif élégant et original.

Le premier plat est agrémenté d'une étoile formée en relief à l'émalène, et d'une image prélevée à l'intérieur de l'ouvrage (photos de droite).

Cette réalisation montre qu'avec de la méthode: rechercher l'information, faire le projet, trouver les matériaux, faire des essais, puis enfin se lancer, l'activité de reliure peut être un véritable travail de synthèse, créatif, varié, tant sur le plan de la technique que sur le plan artistique, en fin de compte très gratifiant.


Habillez vos livres pour exposition

Rédigé par Camille

Nos chers Lieurs ne devraient pas oublier que les merveilles qu'ils produisent doivent être montrées dans des expositions où nous participons, à moins qu'ils ne préfèrent inviter la population draveilloise à venir contempler leur bibliothèque dans leur salon.

Je le sais, tous craignent la manipulation de leurs chefs-d’œuvre par des mains forcément négligentes. Certains optent pour la confection d'un coffret, ce qui ne fait que déplacer le problème, dès lors que le coffret devient lui-même une œuvre d'art.

L'atelier s'est doté d'un rouleau de mylar. Je vous propose d'habiller les livres que vous nous confierez de ce matériau quasiment invisible. Pour la technique, elle est élémentaire, et tous ceux qui ont, dans le temps (il y a longtemps), recouvert leurs livres d'école la connaissent. Mais attention, le mylar réserve quelques surprises ! Je vous propose un schéma qui peut éventuellement vous aider.

En entourant le livre d'un papier, on a découpé le gabarit exact du livre AAAA (en bleu). A ce rectangle on ajoute sur chaque côté 2 fois la largeur des rabats, par ex. 2 fois 4 cm, soit le rectangle BBBB, que l'on découpe dans du mylar. Placer le gabarit au centre du mylar et le maintenir à l'aide de papiers adhésifs (en jaune), type papier cache de peintre. Repérer la totalité (et même un peu plus) de la partie arrondie du dos, soit les repères K, L.
Faire ensuite les coupes légèrement obliques marquées en rouge: AE, CD, au coin, et de même aux autres coins,  puis FG, HJ et KL aux milieux des grands côtés.Noter que les le point C est légèrement décalé par rapport au sommet A, et de même le point F est légèrement décalé par rapport au repère L.
On fait ainsi tomber les zones marquées en gris.
On peut maintenant, en enveloppant progressivement le livre, rabattre les rabats, en les ajustant l'un après l'autre sur le livre. Tant que l'on n'a pas marqué fermement les plis au plioir, il est toujours possible de les corriger. A la fin seulement, marquer définitivement les plis au plioir. Le mylar, contrairement au rhodoid, ne casse pas. 
Pour terminer, enlever le gabarit et les adhésifs. Les traces d'adhésif se nettoient au white-spirit. La jaquette étant enfin remise en place, on assure le maintien des angles par des bouts d'adhésif, en évitant bien sûr tout contact avec le livre.