Qui sommes nous ?



*************** QUI SOMMES NOUS ?
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Nous sommes une association d'amateurs qui pratiquons la reliure pour notre propre plaisir. Notre local se situe à Draveil, au Village des Associations, 42, rue du Bout des Creuses.
Notre atelier est ouvert les Samedi matin (9h-12h) et après-midi (14h-17h), le Mardi matin et le Jeudi matin, et cela toute l'année.
Nous recevrons avec plaisir toute personne intéressée par la mise en valeur ou la sauvegarde des livres, pour connaître notre travail, nous voir à l'ouvrage, poser des questions, éventuellement s'inscrire à notre atelier, pourquoi pas ? ... cela à tout moment de l'année.
Donc à bientôt.........


Un mot du rédacteur en chef Camille
Ce blog est le blog de tous les Lieurs. Chacun peut y intervenir librement, insérer du texte, des photos,... Il n'y a pas de censure. Certes, on le constatera; la signature est le plus souvent celle de Camille...timidité ? réticence devant l'ordinateur ? Allez savoir ! Peu importe; qui a choisi le rôle de rédacteur se doit de l'assumer !
Mais là n'est pas mon propos. Rédacteur, certes, mais pas formateur. Dans mes articles, je présenterai des travaux d'adhérents. Je n'ai pas qualité pour les juger. Le choix des œuvres présentées ne résulte que de la bonne volonté des adhérents de me les confier pour les photos. Les remarques que j'y ferai ne reflètent que l'impression d'un quidam qui, certes, aime les beaux livres, mais sans compétence particulière sur le sujet de la reliure. Je me donne la position d'un journaliste, aucunement celle d'un spécialiste. Je tenais à préciser ce point, afin qu'il n'y ait pas de malentendu.




mardi 25 décembre 2018

Ca peut vous arriver...

Pour finir l'année sur une note d'humour...noir (et même très noir !).
Ca peut vous arriver...


Voici ce qui est arrivé à un pauvre relieur maladroit le 30 Décembre 1911* (agrandir l'image en cliquant dessus).


Quand on vous demande de ne rester jamais seul dans l'atelier ... !


* La police a conclu à un suicide ...

lundi 10 décembre 2018

Picasso rose et bleu au Musée d'Orsay

C'est à une grande manifestation parisienne que nous conviaient cette fois nos amis de l'A.A.P. puisqu'il s'agissait rien moins que de Picasso, pour sa période de jeunesse que l'on a qualifiée de "Période bleue et rose". Autant dire qu'à cette époque Picasso ne faisait pas encore "du Picasso", mais cherchait sa voie dans les pas de Delacroix, Ingres, Courbet, Manet, bien d'autres, et surtout Van Gogh, qu'il admirait.

J'ai retenu six belles œuvres qui témoignent de son parcours allant de ses 18 ans à ses 25 ans, c'est à dire de l'année 1900 à l'année 1906. L'exposition en présentait 300, autant dire que la sélection suivante n'est qu'un choix personnel dans la galerie.

Les photos peuvent être agrandies en cliquant dessus.

Arrivé à Paris en 1900, alors qu'il n'a que 19 ans, Picasso découvre les grands maîtres du temps et réalise quelques toiles (dont un autoportrait) , puis rentre dans son pays natal en 1901.
 
La lecture de la lettre

Dès lors, entre voyages à travers son pays et retours à Paris, son œuvre oscillera entre dessins d'illustration et une peinture figurative empreinte de références à Vélazquez.

"La lecture de la lettre", (fusain et peinture à l'essence) s'inscrit dans cette époque de recherche de style.

Femme dans la loge



 C'est à la suite de l'exposition Vollard que Picasso commencera à être reconnu. On entre alors dans la "période bleue" de l'artiste. La "Femme dans la loge" (huile sur toile) ainsi que "Arlequin et sa compagne", témoignent de l'intérêt que porte l'artiste au monde des cabarets et des spectacles.


Arlequin et sa compagne




Cette fascination pour le monde interlope de la nuit l'amènera à produire en parallèle nombre de dessins érotiques, souvent esquissés rapidement au crayon au dos de cartes de visite.


Les frères Mateu et Angel de Soto....
Ces œuvres, d'apparence anodine, tel "Les frères Mateu et Angel de Soto, avec Anita" (crayon de couleur et aquarelle, ci-contre), témoignent de la sûreté du coup de crayon dans la main de Picasso, qui lui confère une qualité de véritable caricaturiste.

Femme à l'éventail


Installé à Paris au "Bateau Lavoir", en 1904, Picasso vit alors au sein d'une pléiade d'artistes peintres, mais également de poètes, qui infléchiront sa peinture vers des représentations plus proches de la vie.

Au delà de cette "Femme à l'éventail", que l'on peut encore classer dans la période bleue, on entrera progressivement dans la "période rose".

La toilette

 Influencé par l’œuvre d'Ingres (Le bain turc), à partir de 1906, Picasso travaillera intensément la représentation du corps féminin, avec nombre de représentations de sa compagne Fernande.

C'est à  Gosol, en Catalogne, qu'il réalise en 1906 la toile ci-contre "La toilette". Dès lors, le travail de l'artiste va évoluer rapidement. En 1907, ce sera "Les demoiselles d'Avignon", en rupture avec le chemin de recherche esthétique qu'il vient de parcourir.

Picasso sera alors Picasso.

Reportage Camille

dimanche 18 novembre 2018

Les Lieurs au Salon

Ah oui ! elle était belle notre exposition au Salon !

Cette fois, en marge du Salon du 1er Roman, la Mairie nous avait accordée une bonne place,
 en direct de l'entrée du Château, dans une salle grandiose, deux grandes tables ... et ça n'était pas de trop.
 Les photos présentes ici sont prises avant le top départ, donc sans visiteurs. On pourra les agrandir en cliquant dessus.
Vue d'ensemble
Bien entendu, le circuit officiel du Salon n'obligeait personne à passer dans notre salle; pourtant beaucoup de monde s'est arrêté devant nos stands, flâneurs, curieux, écrivains ou lecteurs attardés... l'occasion de parler (beaucoup) et surtout de faire connaître notre atelier.

Vue des deux tables
Tous les Lieurs en mesure de le faire, à l'exception d'une poignée d'irréductibles, ont accepté d'apporter leur contribution: on ne le dira jamais assez; un atelier à vocation artistique, s'il veut exister, doit exposer son travail; le message semble bien avoir été compris. 

Ci-après les vues par quart de table





Merci à  tous ceux qui ont fourni de la matière: Claude B., Jacqueline, Christine, Roland, Raymond, Roger, Camille, Paulo, Anne, Pierre L., Danielle, Paul, Edmond, Pierre T., auxquels j'ajouterai ceux qui nous ont fait l'honneur d'une petite visite: Philippe, Régine !

dimanche 11 novembre 2018

Exposition "Eblouissante Venise, les Arts et l'Europe au XVIIIème siècle"

Reportage Camille

Nos amis de l'A.A.P. nous proposaient cette fois une grande exposition au Grand Palais sur le thème des Arts à Venise au XVIIIème siècle, toujours animée par l'excellente conférencière attitrée de l'Association. Exposition très foisonnante (trop ?), où l'on rencontre des peintres connus ou moins connus, des sculpteurs, du mobilier, des costumes, etc... Toujours un seul Lieur, on s'y fera, c'est dommage...

Il  faut se souvenir qu'à l'époque, Venise est une République autonome, puissante comme une nation, capitale de tous les arts: peinture, sculpture, musique, chant, arts décoratifs... et le restera jusqu'à la fin du XVIIIème malgré un contexte de crises récurrentes, état qui s'achèvera par la prise de la ville par Bonaparte en 1797. Pourtant, l'esprit de Venise, la Sérénissime, essaimera dans toute l'Europe et imprimera sa marque dans tous les domaines artistiques.

On ne trouvera ci-après qu'une petite sélection, très personnelle, des œuvres présentées dans l'exposition. Les photos sont de qualité médiocre, on m'en excusera, l'ambiance lumineuse ne m'ayant pas permis de faire mieux. On pourra les agrandir en cliquant dessus. 

Francesco GUARDI; Le Doge à bord du Bucentaure part pour le Lido le jour de l'Ascension. v. 1776 (partiel)
Gianantonio CANAL, dit CANALETTO : Le Grand Canal et le Palais des Doges (1730)
Les peintures de Canaletto et plus tardivement Guardi faisaient le bonheur des aristocrates anglais, qui les  collectionnaient comme aujourd'hui des cartes postales. Canaletto utilisait généralement la "camera obscura" (image projetée par un trou dans une boîte, observée à l'aide d'un jeu de miroir et lentille), pour réaliser ses paysages.

Le théâtre de marionnettes. XVIIIème
Antonio CORRADINI: Allégorie de la foi



Le théâtre de marionnettes faisait partie des spectacles de rue, sur des scénarios inspirés de la Comedia d'el Arte.
A droite, la "Femme voilée" dite aussi "Allégorie de la foi" (dénudée !) de Corradini est extraordinaire par l'effet de transparence du voile sculpté dans du marbre.

Gianbattista TIEPOLO: Saint Jacques le Majeur
...
Gianbattista TIEPOLO: La fuite en Egypte. v. 1768







A gauche, "Saint Jacques le Majeur soumettant les Maures" (v. 1750). A droite, oui c'est bien "La fuite en Egypte"... en bâteau !

Pietro LONGHI: le rhinocéros. v. 1751


Giandomenico TIEPOLO: L'arracheur de dents. v. 1750
















Ces deux derniers tableaux donnent une idée de cette Venise curieuse, festive, populaire...: à gauche: "Le rhinocéros", animal exotique exposé comme une curiosité, et qui fera le tour du monde; à droite "L'arracheur de dents", avec son cortège de saltimbanques...

dimanche 21 octobre 2018

L'exposition "CARAVAGE à Rome " au musée Jacquemart-André

C'est à l'instigation de nos amis des Arts Plastiques (A.A.P.), que j'ai pu participer à la visite de l'exposition actuelle consacrée à ce peintre de le fin du XVIème, dans le cadre du Musée Jacquemart-André à Paris. Bien que l'A.A.P. nous offre gracieusement la participation aux visites qu'elle organise (sous une modeste participation de 5E au bénéfice de la toujours excellente conférencière), j'étais à nouveau le seul Lieur, accompagné de mon épouse, à profiter de cette opportunité.

L'exposition présentait une dizaine d’œuvres de ce peintre, sur une soixantaine qu'on lui connait, plus une trentaine d’œuvres d'artistes de son temps, la plupart obtenues auprès de musées étrangers (Saint-Petersbourg, Rome,...), et rarement présentées à Paris.


Anonyme: portrait de Caravage

  Caravage, né Michelangelo Merisi en 1571, tire son surnom du village de Caravaggio où la famille s’est établie après avoir quitté Milan suite à une épidémie de peste.   

Installé à Rome en 1592, il répond à des commandes de petites natures mortes, scènes de la vie quotidienne, puis passe à une dimension supérieure suite à des commandes de collectionneurs tels son ami le cardinal Del Monte, les banquiers Costa, Giustiniani,...




Caravage: Le joueur de luth



Ainsi, le Joueur de Luth, peint sur une commande de Giustiniani, par ailleurs grand amateur de musique, est une œuvre de cette période. La précision de la réalisation est telle que l'on peut identifier la partition qui y est représentée.


Caravage: Judith décapitant Holopherne



 Egalement commandité par le banquier Costa, le tableau "Judith décapitant Holopherne" est une œuvre majeure de cette époque.
La scène est celle de la jeune veuve Judith qui, pour libérer son village d'Israël assiégé par les assyriens, séduit leur roi puis le décapite alors qu'il est ivre, au cours d'un banquet.



Caravage: saint Jérome écrivant
Désormais reconnu, Caravage répondra à d’importantes commandes pour plusieurs églises et chapelles de Rome, qui lui apporteront la notoriété.

 De tempérament querelleur, il enchaînera les ennuis judiciaires, jusqu’à être inculpé d’un meurtre survenu lors d’une bagarre entre bandes armées.


Caravage: Madeleine en extase
 Suivra alors une période d’errance qui l’amènera de Naples à Malte, puis en Sicile, puis de nouveau à Naples d’où il embarquera pour Rome, dans l’espoir d’obtenir la grâce du Pape. Emprisonné dès son arrivée, il mourra peu après avoir été libéré, à l’âge de 38 ans.

L’art de Caravage est considéré comme novateur, voire révolutionnaire pour l’époque, en introduisant un style naturaliste (représentation fidèle du réel), opposé au « maniérisme » (compositions fabriquées) de l’époque. Il introduira un usage systématique, voire exagéré (ténébrisme), du « clair-oscur », préfigurant ainsi les styles de La Tour, Rembrandt, et bien d’autres.

lundi 15 octobre 2018

Exposition en interne et Assemblée Générale

Samedi 13 Octobre, nous avions prévu de présenter en interne nos travaux des dernières années.
C'est une bonne pratique, qu'il faut généraliser.
En effet, le nez dans le guidon, on voit rarement ce que font les autres; les adhérents du soir ne voient pas les travaux du matin (et réciproquement), ceux du mardi ne voient ceux du Jeudi, etc... et que dire des travaux finis à la maison, que personne ne voit.

La table de cette année était de bonne qualité, on en jugera par les photos. On regrettera cependant le petit nombre d'adhérents qui, à  eux seuls, ont rempli cette table: Edmond, Christine, Claude B, Claude V., Paul, Pierre T., Roland, Aurélie, Camille; c'est tout, et c'est peu par rapport à la taille de l'atelier.




En particulier, l'absence de certains travaux de bonne qualité que l'on a vu passer au fil des jours, dans l'atelier, mais que leurs propriétaires ne nous ont pas fournis témoigne de la part de leurs auteurs, il faut le dire clairement, d'un manque de solidarité associative. La vocation d'un atelier à vocation artistique n'est pas seulement de permettre aux adhérents de s'occuper pour leur propre compte, c'est aussi de faire valoir l'atelier à travers la qualité de sa production.

La séance "exposition" se prolongeait par l'Assemblée Générale annuelle, avec réélection partielle du CA. Ce n'est pas le lieu pour relater cette séance en détails; disons seulement que le Président, qui est le plus souvent le rédacteur de ce blog, membre sortant à 11h30, démissionnaire à 11h45, finalement réélu à 12h15 sera donc en mesure de poursuivre dans ce blog son activité éditoriale au profit des Lieurs...ou autres lecteurs non identifiés.

jeudi 27 septembre 2018

Christine nous en fait voir de toutes les couleurs

Christine l'avait promis, elle l'a fait. Ce Mardi 25 Septembre, elle s'est proposée de nous transmettre son savoir en matière de papier à la colle, et tous les Lieurs présents ce jour là, plus quelques uns venus spécialement, ont profité de la leçon avec attention.

Pour les principes de base, on se rapportera à l'article du 6 Avril 2018, où la technique était largement développée. Voici quelques photos de l'évènement.

 Christine en pédagogue accomplie...

 ...quelques Lieurs courageux vont mettre la main à la pâte.

Bon, c'est moyen. Il faut dire que chacun n'en est qu'à son coup d'essai !

Merci Christine, nous voilà maintenant "incollables" sur le sujet.

Reportage réalisé par Camille

mardi 25 septembre 2018

Des stagiaires de LADAPT

En cette fin du mois d'Août, l'atelier des Lieurs a accueilli 5 stagiaires de l'organisme LADAPT, qui est une structure de réinsertion de personnes en rupture d'activité professionnelle, située à Evry.
Le "menu" qui leur était proposé dans notre atelier est en fait notre stage classique dit "d'emboîtage", cependant aménagé en 4 demi-séances courtes de10h à16h, avec coupures pour les pauses et déjeuner.

Les photos ci-dessous (cliquer dessus pour les agrandir) sont le souvenir de ces séances où stagiaires et animateurs ont rapidement créé une ambiance chaleureuse, tant au moment du travail, pourtant intense et exigeant, qu'à celui des repas pris en commun*.

Stagiaires et animateurs de LADAPT au travail

Personne n'a la tête en l'air !!



Ci-contre les livres terminés de quatre stagiaires (agrandir en cliquant dessus), le cinquième ayant souhaité peaufiner la décoration finale chez lui.



 
 Merci aux stagiaires Nathalie, Naila, Jennifer, Jérome, Jean-Christophe pour leur gentillesse et leur bonne humeur, et aux animateurs de LADAPT Hubert et Françoise pour l'intérêt porté à notre Association.


* Ne cherchez pas le formateur des Lieurs, Camille, sur les photos, il est...derrière l'objectif

samedi 22 septembre 2018

Coudre sans ficelles ni rubans

Essai technique réalisé par Camille

 Cet article propose un mode de couture directe, sans cousoir, sans ficelles, sans rubans (avec du fil, tout de même !), que j'ai déjà eu l'occasion de mettre en œuvre, et même transmis à quelques Lieurs, pour des livres peu épais (moins de 8 cahiers). L'application à des livres plus épais (15 à 25 cahiers) m'ayant amené quelques déboires, j'ai amélioré mon approche initiale jusqu'à obtenir un résultat satisfaisant.

Mais pourquoi coudre un livre sans ficelles ni rubans ?  Les raisons pour cela peuvent être multiples. Le plus souvent il s'agit de livres à faible nombre de cahiers, typiquement des albums d'enfants, pour lesquels la couture traditionnelle conduit à un dos trop lourd et trop rigide. Dans d'autres cas, on voudra restaurer des livres simplement brochés (je parle ici de livres brochés-cousus "à cahiers", et non de livres brochés-collés d'aujourd'hui, sans cahiers),  de façon à ce qu'ils gardent leur aspect "broché" original, tout en leur donnant la robustesse d'une couture classique.

Je ne donnerai pas ici tous les détails de la méthode. Le lecteur intéressé pourra se reporter à l'article que j'y ai consacré dans "www.restauration-livres-camille.blogspot.fr". Je rappellerai simplement le schéma général de couture (cliquer dessus pour agrandir), et le résultat obtenu pour un livre à 15 cahiers.












Le but était de démontrer la "faisabilité" de ce type de couture pour un livre épais.... le contrat est-il rempli ?


mercredi 12 septembre 2018

La fête des associations à Draveil...et à Montgeron

Le Président des Lieurs de Sénart serait-il un peu "m'as-tu-vu?".
Il était présent, comme il se doit, à la fête des Associations de Draveil. Mais selon certains, on l'aurait aperçu également, la veille, à la fête des Associations à Montgeron.

Eh oui ! Certes, à Montgeron, nous n'avions pas de stand. Il a fallu se contenter de distribuer des fliers. Mais le déplacement valait la peine; prises de contact, projets de coopération... on sème des petites graines, qui donneront, peut-être, un jour des fruits.

Le lendemain à Draveil, notre stand était bien en place, comme d'habitude. Certes, la reliure n'a


jamais attiré les foules; mais avec un peu de technique et de pédagogie, ça fonctionne: accrocher les gens, les intéresser, expliquer, parler, parler...
 Pour ce qui est des résultats, on verra plus tard, quelques stages sans doute ; une ou deux inscriptions peut-être, qui sait ?

Merci à ceux qui sont venus aider. Pierre T., Edmond, qui ont bien voulu tenir le stand un moment, Claude B. qui m'a secondé à l'heure du repas, Alfred, qui a même joué un temps, pour nous, le rôle de rabatteur. Quelques autres ont eu la gentillesse de passer: Marylène, Michèle; on n'y est pas insensible. Sans oublier le passage de Monsieur le Maire, vers 17h30, mais rien de nouveau pour ce que vous voudriez savoir (déménagement ?).

Rédigé par Camille

mardi 21 août 2018

Un fort coup de Maillet

Aujourd'hui, c'est Danielle Maillet qui fait très fort avec deux ouvrages que nul ne pourra trouver dans le commerce. Ces deux volumes sont en effet construits à partir des notes manuscrites d'Henri Maillet, le beau-père de Danielle, dactylographiées par elle puis tirées sur imprimante et enfin constituées en cahiers par couture machine.


Ces pages rassemblent les souvenirs de ce personnage haut en couleurs; souvenirs d'une famille, souvenirs des temps de guerre, souvenirs des nombreux métiers qui le mèneront de l'apprentissage en photogravure aux bureaux d'étude de la Société "Gaumont" films, bilan d'une vie en quelque sorte.









 Il  faut saluer le travail de Danielle qui, de la saisie des mémoires sur l'ordinateur jusqu'au décor des volumes et des coffrets a fort joliment pérennisé ces souvenirs familiaux, qui auraient pu aussi vite tomber dans l'oubli.







 Les deux volumes  sont traités dans des chagrins respectivement rouge et bleu, pour une reliure classique "à la française" à 4 nerfs.

Sur les deux plats, des incrustations en forme de maillets, livrent sous une forme de rébus le nom de l'auteur et héros principal des ouvrages. On s'amusera à retrouver les lettres de "M.A.I.L.L.E.T" à l'intérieur de l'objet du même nom.

 Un agrandi du monogramme est représenté ci-dessous (cliquer dessus pour agrandir),  dont les lettres sont  




réalisées par Danielle sur parchemin recouvertes à la feuille d'or après dépôt de "l'assiette". On notera également les beaux papiers à la cuve qui ont été utilisés pour les gardes-couleurs, dans des tons assortis aux cuirs de la couvrure.



Il n'y a pas de bijoux sans les coffrets qu'ils méritent, représentés sur les photos ci-dessous.
 Les papiers de garde précédents se prolongent ici pour l'habillage des coffrets, et de même les cuirs des couvertures se retrouvent au niveau des bords d'ouverture, dans un souci minutieux d'assortiment.


Impossible de terminer ce reportage sans une remarque: aux Lieurs, on ose tout: on écrit les livres que l'on va relier, pour lesquels on fabrique des coffrets...; bientôt peut être y fabriquera-t-on même le papier !!!

Reportage réalisé par Camille

vendredi 17 août 2018

On dore bien chez les Lieurs...

 ....en effet, par des acquisitions diverses, l'atelier s'est doté progressivement d'un matériel suffisamment complet pour permettre toutes les opérations classiques de la dorure.

De ce fait, les Lieurs sont de plus en plus nombreux à réaliser eux-mêmes les titres des livres.


 C-contre, une gamme complète de polices Elzévir, de la taille 801 (norme Elzévir) à la taille 810, munie de tous les composteurs assortis.

Quelques boites supplémentaires sont également disponibles à l'atelier.




Ci contre, à gauche, une gamme graduée de palettes, de la taille 4mm à la taille 75mm.  A droite une gamme (presque) complète d'arcs de cercle (prop. CG).









 Ci-contre, un grand nombre de fleurons de motifs les plus variés.

Le rack supérieur est une fabrication de notre ami Pierre T.



 Deux appareils de chauffage sont disponibles, ainsi qu'un grand nombre de rubans, sous les couleurs  les plus variées.














Notons encore ce dispositif pour aider à la réalisation des pièces de titre. Il se présente comme un T pouvant glisser sur une planche à dessin, mais pouvant être bloqué sur la planche à l'aide du dispositif à boulon prévu à son extrémité.
Les réglets de part et d'autre permettent de caler très précisément les distances entre les lignes de titre.

Le dispositif a été imaginé et réalisé par Camille et Pierre T.