Qui sommes nous ?



*************** QUI SOMMES NOUS ?
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Nous sommes une association d'amateurs qui pratiquons la reliure pour notre propre plaisir. Notre local se situe à Draveil, au Village des Associations, 42, rue du Bout des Creuses.
Notre atelier est ouvert les Samedi matin (9h-12h) et après-midi (14h-17h), le Mardi matin et le Jeudi matin, et cela toute l'année.
Nous recevrons avec plaisir toute personne intéressée par la mise en valeur ou la sauvegarde des livres, pour connaître notre travail, nous voir à l'ouvrage, poser des questions, éventuellement s'inscrire à notre atelier, pourquoi pas ? ... cela à tout moment de l'année.
Donc à bientôt.........


Un mot du rédacteur en chef Camille
Ce blog est le blog de tous les Lieurs. Chacun peut y intervenir librement, insérer du texte, des photos,... Il n'y a pas de censure. Certes, on le constatera; la signature est le plus souvent celle de Camille...timidité ? réticence devant l'ordinateur ? Allez savoir ! Peu importe; qui a choisi le rôle de rédacteur se doit de l'assumer !
Mais là n'est pas mon propos. Rédacteur, certes, mais pas formateur. Dans mes articles, je présenterai des travaux d'adhérents. Je n'ai pas qualité pour les juger. Le choix des œuvres présentées ne résulte que de la bonne volonté des adhérents de me les confier pour les photos. Les remarques que j'y ferai ne reflètent que l'impression d'un quidam qui, certes, aime les beaux livres, mais sans compétence particulière sur le sujet de la reliure. Je me donne la position d'un journaliste, aucunement celle d'un spécialiste. Je tenais à préciser ce point, afin qu'il n'y ait pas de malentendu.




samedi 9 février 2019

Le Cubisme au Centre Pompidou

 Reportage Camille

Nos amis de l'A.A.P. nous invitaient ce 8 Février à une exposition consacrée au Cubisme au Centre Pompidou. A nouveau seul relieur, je maintiens quand même dans ce blog une petite présentation de ces évènements; l'accès à ces expositions est une richesse pour notre atelier, qu'il ne faut pas perdre, en attendant qu'elle profite plus largement à une nouvelle jeunesse dans nos rangs.

N'ayant pas une grande appétence pour le sujet de l'exposition : le cubisme,  la tâche du résumé ne me sera pas facile; aussi serai-je assez bref pour les commentaires, en me limitant à un choix TRES personnel parmi les nombreuses œuvres présentées.

D'abord inspirés par les œuvres de Gauguin, Cézanne, et peut-être plus encore par les sculptures des peuples primitifs, ce sont essentiellement Picasso et Georges Braque qui vont initier le phénomène dans les années 1906 à 1908.
  "Les Demoiselles d'Avignon" ainsi qu'un "autoportrait" peints en 1907 par Picasso, puis "Le viaduc à l'Estaque" en 1908 par Georges Braque" (ci-contre), esquissent déjà cette tentative de décomposition des formes, tout en restant encore décryptables. C'est de cette dernière toile qui décompose le paysage en un assemblage de cubes que naître le terme de "cubisme" 
  Dans les années 1909-1910, ces deux peintres vont évoluer conjointement dans une recherche exacerbée d'éclatement de la forme, pour une peinture de plus en plus hermétique, toutefois sans franchir, pour l'instant, le stade de l'abstraction.






 Le portrait ci-dessus de "Fernande Olivier" (1909), la compagne de Picasso à cet instant, est une étape de ce cheminement.

 C'est à partir des "Salons des Indépendants" de 1911 et 1912 que le mouvement va véritablement sortir de l'ombre, non sans quelque parfum de scandale, avec de nouveaux adeptes, tels (ci-dessus), Jean Metzinger: "Femme au cheval" (1912),  Robert Delaunay: "La Ville de Paris" (1912) et bien d'autres...

Cette obsession de la décomposition des formes va déboucher rapidement vers une plus grande diversification, plus libre dans la composition mais plus lisible pour le spectateur. Ci-contre, les travaux de Chagall: "A la Russie, aux ânes et aux autres" (1911), d'Auguste Herbin: "Les 3 arbres" (1911), de Fernand Léger,...témoignent de cette évolution.

 Plus tard, et dans une autre optique, certains vont privilégier le travail sur la couleur tout en perfectionnant l'éclatement des formes. Les oeuvres ci-contre de Francis Picabia: "Udnie" (1913), Juan Gris: "Nature morte sur une chaise (1917), concrétisent cette tendance.



 La guerre ne sera pas absente de la peinture cubiste, comme en témoignent ces carnets d'André Mare, mobilisé en 1914, réalisés dans le cadre de ses missions (ci-contre).

La décomposition des formes propre au cubisme dit "analytique", persistera dans la peinture - ci-contre, "Les joueurs de football", d'Albert Gleizes (1913) - mais aussi dans la sculpture - "Marin à la guitare" de Jacques Lipchitz (1917) - pour déboucher vers les années 1920 sur les mouvements Dada, le surréalisme et l'Art Déco.

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