Marie-Odile, que l'atelier a connue sous le nom de Mlle Royer, née le 13 Mai 1959, a acquis, après des études classiques, des compétences pointues en reliure à travers plusieurs diplômes et stages de formation.
- CAP Reliure -main en 1981
- Diplôme de l'Union Centrale des Arts Décoratifs (section reliure-dorure-décor du livre) en 1982
- Formation complémentaire Société Internationale des Maîtres de la Reliure d'Art à Gand (Belgique) en 1981
- Nombreux stages dédiés:
- Dorure sur tranche" (Ecole Estienne,1982), Papiers marbrés (1983), Restauration de papiers (1983 et 1988), Décoration, maquette de livre (Ecole Estienne, 1983), Restauration du cuir (Vesinet 1987), Tranchefile antique (1988), Restauration du livre (BNF, 1990, 1991).
Photo communiquée par Jacqueline |
Elle obtient la Médaille de bronze des Arts-Sciences-Lettres en 1990.
Après cette formation, elle exercera à la Bibliothèque Nationale à la restauration des documents, puis aux Archives Nationales à la restauration des sceaux, où elle travaillait encore à l'annonce de sa maladie.
Elle aura rejoint l'atelier des Lieurs le 14 Octobre 1991.
Elle épouse Jean-Michel Hérault le 8 Octobre 2016 (cf article à cette date), qui l'accompagnera jusqu' à ses derniers jours.
C'est donc une amie, un guide et une grande professionnelle qui nous a quittés.
Ecoutons quelques uns de nos amis, qui ont connu Marie-Odile avant qu'elle n'entre en maladie:
Sa
disponibilité, ses encouragements lors des étapes qui parfois me
semblaient insurmontables, ses démonstrations lors des difficultés, sa
gentillesse font que j’ai persévéré et donc continué à rester au club.
Elle était une grande professionnelle du livre et grâce à elle j’ai découvert un monde qui était étranger pour moi. »Marie-Thérèse: "Je suis très triste après avoir appris le décès de Marie Odile.
Si je l'ai peu connue, j'ai toutefois pu apprécier sa gentillesse, sa patience et son sourire en toute occasion.
C'est vraiment une belle personne qui nous a quittés."
Aurélie: "Je n'ai pas eu la chance d'être l'élève de Marie-Odile... Mais elle m'a vivement conseillé de rejoindre les Lieurs de Sénart alors qu'elle s'était absentée. Mais elle parlait des Lieurs comme de ses petits, chaleureusement et avec tendresse. C'est ce qui m'a plu et que j'ai retrouvé au sein des Lieurs,une bande de joyeux drilles, souvent dissipés, qu'elle devait parfois gronder pour lutter contre les mauvaises habitudes des cours du mardi !!!Je garde un pincement au coeur de n'avoir pas pu côtoyer cette belle personne, pleine de talent à l'atelier de reliure de Draveil où je ne suis arrivée que tardivement"
Gérard: "De Marie Odile j'aurai toujours un excellent souvenir car elle a su en quelques années me rendre mordu pour une activité qui m'était inconnue. J'ai en mémoire mes difficultés à réaliser les tranchefiles et sa patience pour m'initier aux premiers élagages des replis de peausserie. J'avais encore tant de choses à apprendre d'elle."
Aurélie: "Je n'ai pas eu la chance d'être l'élève de Marie-Odile... Mais elle m'a vivement conseillé de rejoindre les Lieurs de Sénart alors qu'elle s'était absentée. Mais elle parlait des Lieurs comme de ses petits, chaleureusement et avec tendresse. C'est ce qui m'a plu et que j'ai retrouvé au sein des Lieurs,une bande de joyeux drilles, souvent dissipés, qu'elle devait parfois gronder pour lutter contre les mauvaises habitudes des cours du mardi !!!Je garde un pincement au coeur de n'avoir pas pu côtoyer cette belle personne, pleine de talent à l'atelier de reliure de Draveil où je ne suis arrivée que tardivement"
Gérard: "De Marie Odile j'aurai toujours un excellent souvenir car elle a su en quelques années me rendre mordu pour une activité qui m'était inconnue. J'ai en mémoire mes difficultés à réaliser les tranchefiles et sa patience pour m'initier aux premiers élagages des replis de peausserie. J'avais encore tant de choses à apprendre d'elle."
Paul: "Cher Jean-Michel, c’est avec une grande tristesse que j’ai appris de départ de Marie-Odile pour un autre monde. Je
connaissais Marie-Odile depuis de nombreuses années , et j’ai
particulièrement apprécié sa gentillesse, auprès de chacun de nous. Elle
fut à notre écoute et nous a aidés à progresser, grâce à ses qualités
de pédagogue et sa grande créativité. Si aujourd’hui, je pratique encore
la reliure, je lui dois beaucoup et vous dis : un grand merci.
Jean-Michel, je vous prie d’accepter, en ces moments difficiles que vous vivrez, toute ma sympathie."
Christine: "Marie-Odile, tu nous as avec tant de patience transmis ta passion. Plus jamais un livre dans mes mains ne sera sans une pensée pour toi"
Claude V: "Nous sommes tous en grande peine d'avoir perdu notre mentor"
Marylène : "Je garderai le souvenir d'une professeure gentille, attentive, disponible et rigoureuse. Dès mes premiers cours le Samedi après-midi au Château, j'ai découvert que la reliure n'était pas un exercice de dilettante. Cela demandait de l'habileté, de la rigueur et de la concentration qui me faisaient défaut. Après quelques difficultés surpassées grâce à la bienveillance et aux conseils de Marie-Odile, j'ai persévéré. Débutante, j'avais encore beaucoup à apprendre de sa pratique.
Marie-Odile. ton souvenir restera présent au sein de ma maison. Tu as réparé avec minutie le dos déchiré d'un tome d'une envyclopédie du dix-neuvième siècle, relié cuir, et transformé en coffret. Offert par ma mère, cet objet a une grande valeur sentimentale et gardera l'empreinte de ton talent. J'en prends soin. Merci pour cette restauration délicate. Jean-Michel, je partage votre peine"
Anne: "Dès l'annonce du décès de Maris-Odile j'ai adressé mes condoléances avec les mots du coeur à Jean-Michel, son époux, et aux Parents dans la peine.
Marylène : "Je garderai le souvenir d'une professeure gentille, attentive, disponible et rigoureuse. Dès mes premiers cours le Samedi après-midi au Château, j'ai découvert que la reliure n'était pas un exercice de dilettante. Cela demandait de l'habileté, de la rigueur et de la concentration qui me faisaient défaut. Après quelques difficultés surpassées grâce à la bienveillance et aux conseils de Marie-Odile, j'ai persévéré. Débutante, j'avais encore beaucoup à apprendre de sa pratique.
Marie-Odile. ton souvenir restera présent au sein de ma maison. Tu as réparé avec minutie le dos déchiré d'un tome d'une envyclopédie du dix-neuvième siècle, relié cuir, et transformé en coffret. Offert par ma mère, cet objet a une grande valeur sentimentale et gardera l'empreinte de ton talent. J'en prends soin. Merci pour cette restauration délicate. Jean-Michel, je partage votre peine"
Anne: "Dès l'annonce du décès de Maris-Odile j'ai adressé mes condoléances avec les mots du coeur à Jean-Michel, son époux, et aux Parents dans la peine.
C"est en janvier 1997 que j'ai rejoint
l'Atelier Reliure. Marie Odile m'a montré, étape par étape, avec
patience, l'art de relier un livre dans les différentes techniques.
J'ai
noté gestes et vocabulaire , avec croquis à l'appui. C'était magique
les gestes de Marie-Odile qui maîtrisait tous les matériaux : papier,
carton, cuir, avec une telle aisance de professionnelle !
Marie-Odile
m'a également appris les gestes délicats pour restaurer de vieux livres
intéressants. J'aimais aussi beaucoup ses gardes-couleurs qui habillent
la plus part de mes reliures.
Elle nous manque
... et je devine bien difficile l'apprentissage des nouveaux inscrits
sans sa présence , et ses conseils précieux de tout son savoir."
Camille: " Je suis venu à la reliure avec l'idée de faire de la restauration, donc un peu à part de l'atelier. Loin de m'ostraciser, elle m'a mis le pied à l'étrier jusqu'à ce que je puisse vol(et)er de mes propres elles. Aujourd'hui responsable de l'atelier (mais pas formateur), je réalise à quel point elle nous fait défaut, particulièrement pour les nouveaux inscrits. Elle nous manquera beaucoup."
Ci-dessous un poème qui m'est transmis par Jean-Michel, écrit par une amie de Marie-Odile (cliquer dessus pour l'agrandir pour le lire mieux)
Ci-dessous un poème qui m'est transmis par Jean-Michel, écrit par une amie de Marie-Odile (cliquer dessus pour l'agrandir pour le lire mieux)
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