Qui sommes nous ?
*************** QUI SOMMES NOUS ? *******************
Nous sommes une association d'amateurs qui pratiquons la reliure pour notre propre plaisir. Notre local se situe à Draveil, au Village des Associations, 42, rue du Bout des Creuses.
Notre atelier est ouvert les Samedi matin (9h-12h) et après-midi (14h-17h), le Mardi matin et le Jeudi matin, et cela toute l'année.
Nous recevrons avec plaisir toute personne intéressée par la mise en valeur ou la sauvegarde des livres, pour connaître notre travail, nous voir à l'ouvrage, poser des questions, éventuellement s'inscrire à notre atelier, pourquoi pas ? ... cela à tout moment de l'année.
Donc à bientôt.........
Un mot du rédacteur en chef Camille
Ce blog est le blog de tous les Lieurs. Chacun peut y intervenir librement, insérer du texte, des photos,... Il n'y a pas de censure. Certes, on le constatera; la signature est le plus souvent celle de Camille...timidité ? réticence devant l'ordinateur ? Allez savoir ! Peu importe; qui a choisi le rôle de rédacteur se doit de l'assumer !
Mais là n'est pas mon propos. Rédacteur, certes, mais pas formateur. Dans mes articles, je présenterai des travaux d'adhérents. Je n'ai pas qualité pour les juger. Le choix des œuvres présentées ne résulte que de la bonne volonté des adhérents de me les confier pour les photos. Les remarques que j'y ferai ne reflètent que l'impression d'un quidam qui, certes, aime les beaux livres, mais sans compétence particulière sur le sujet de la reliure. Je me donne la position d'un journaliste, aucunement celle d'un spécialiste. Je tenais à préciser ce point, afin qu'il n'y ait pas de malentendu.
dimanche 29 décembre 2019
2020, l'envol des Lieurs
Une bonne année, une bonne santé, de beaux projets pour tous les Lieurs et leurs familles, et aussi pour tous ceux qui nous lisent...
Une solution par temps de grève des transports !
Rédigé par Camille
C'est la fin d'une année. Avant d'entamer la suivante, qui portera son lot de mécontentements, de mauvaises nouvelles, voire de catastrophes, il est bon de rire un peu.
Ainsi, pour oublier les grèves des transports qui nous paralysent, Camille vous propose cette remarquable invention, non polluante, écologique, économique.... le véhicule de demain !
Chromo publicitaire de la Société Liebig (probablement début XXème).
Bon réveillon et...à l'année prochaine
C'est la fin d'une année. Avant d'entamer la suivante, qui portera son lot de mécontentements, de mauvaises nouvelles, voire de catastrophes, il est bon de rire un peu.
Ainsi, pour oublier les grèves des transports qui nous paralysent, Camille vous propose cette remarquable invention, non polluante, écologique, économique.... le véhicule de demain !
Chromo publicitaire de la Société Liebig (probablement début XXème).
Bon réveillon et...à l'année prochaine
mardi 24 décembre 2019
Des reliures de fantaisie...
Marc, nouveau venu à l'atelier, est certainement un drôle d'oiseau. Inventeur du cutter à manche de bois, du rabot à parer le cuir, de la cheville pour cousoir indesserrable (ou presque), de la tranchefile en ficelle, de la colle sucrée-salée...il ne cesse de nous surprendre.
C'est un challenge qu'il nous propose aujourd'hui, peut-être histoire de nous tester: rhabiller un "La Pléïade" de sorte qu'il ressemble... à un "La Pléïade".
La victime est l'ouvrage "Journal 1899-1939"" de Gide, qui relate le quotidien, les pensées, la philosophie de l'auteur dans la période de l'avant-guerre.
Sur le plan de la reliure, le "cahier des charges" est simple: couverture souple imitation cuir, couvrure continue sans mors, dos non collé formant soufflet, titre sur fond vert faisant effet de pièce de titre, gardes-couleurs unies.... pourtant la réalisation n'est pas classique.
Avec l'aide de Camille, Marc s'y est investi courageusement.
Les photos ci-contre à droite montrent le résultat de l'opération.
Pour comparaison, on voit, à gauche, un vrai "La Pléäde", à droite notre imitation.
Les photos ci-dessous montrent (A) l'effet de couverture souple et (B) l'effet de soufflet (sans soufflet).
Les garde-couleurs (C) sont unies, comme dans les vrais "La Pléïade"
L'effet "fausse pièce de titre" (voir modèle) est obtenu à l'aide d'une "vraie" pièce de titre (D).
C'est bon Marc; le contrat est rempli. D'accord, mais attention, chez les Lieurs, on fait aussi de la reliure classique !
Note: on trouvera quelques informations techniques supplémentaires dans le blog www.restauration-livres-camille.blogspot.fr
Un document précieux pour la police (et pour les malfrats !)
C'est un livre rare que nous propose Camille . "Manuel de police scientifique: I: Homicides", de R.A. Reiss.
Avec cet ouvrage, vous saurez tout sur les méthodes des criminels, "apaches", et autres "chauffeurs"- ceux qui vous chauffent les pieds pour vous faire parler (fin XIXème) - !...
Noter que l'ouvrage est présenté comme un tome I, mais que le tome II n'a jamais existé, l'auteur ayant été appelé à d'autres responsabilités.
L'ouvrage était initialement pourvu d'un habillage banal de toile noire délabrée. Camille a donné de cette reliure une interprétation très "humour noir", comme en témoigne la tâche de sang au centre du premier plat.
Le meurtrier n'est pas loin, visible dans l'ombre au second plat (ci contre), armé de son couteau.
Il fallait nécessairement respecter les codes de la Police. Ainsi le titre au dos (à droite) est couché sur un drapeau républicain; les tranchefiles (ci-dessus), sont également du même style.
Les gardes-couleurs ne dérogent pas aux règles; qui ne se souvient des véhicules de la Gendarmerie, forcément bleus.
mardi 10 décembre 2019
5 nouveaux stagiaires de LADAPT
Les 2 et 4 Décembre, l'atelier accueillait 5 nouveaux stagiaires de LADAPT, ainsi que leur accompagnateur, suivant la formule maintenant bien établie de 2 journées écourtées.
Nous avions donc Emmanuelle, Léonard, Deborah, Rose,Léonard et Mohamed prêts à affronter l'épreuve de la reliure, sous la houlette de Camille et de leur accompagnateur de LADAPT Hubert
Comme on peut le voir, l'ambiance est studieuse.
Personne n'a la tête en l'air; on entendrait une mouche voler...
...ce qui n'empêche pas la bonne humeur.
C'est sur, on fait bien quelques petites erreurs. Camille fait ce qu'il peut pour corriger le tir, pendant que Hubert, l'accompagnateur, devenant de stage en stage un Pro de la reliure, se prend à inventer des solutions (quelquefois) efficaces, mais toujours astucieuses.
Cela dit, le travail ne va pas sans quelques instants de détente. Ainsi, la pause de Midi du 2ème jour permit à Hubert de nous montrer ses talents de cuisinier.
Aussi le voit on, ci-dessus, préparer l'apéritif à
sa façon: un jus de légumes frais, qui fut même pour certains une découverte.
Sans doute ces journées ne furent pas de tout repos, ni pour les stagiaires ni pour les formateurs, mais la chaleur humaine de ces rencontres en fait certainement le prix.
Nous avions donc Emmanuelle, Léonard, Deborah, Rose,Léonard et Mohamed prêts à affronter l'épreuve de la reliure, sous la houlette de Camille et de leur accompagnateur de LADAPT Hubert
Comme on peut le voir, l'ambiance est studieuse.
Personne n'a la tête en l'air; on entendrait une mouche voler...
...ce qui n'empêche pas la bonne humeur.
C'est sur, on fait bien quelques petites erreurs. Camille fait ce qu'il peut pour corriger le tir, pendant que Hubert, l'accompagnateur, devenant de stage en stage un Pro de la reliure, se prend à inventer des solutions (quelquefois) efficaces, mais toujours astucieuses.
Cela dit, le travail ne va pas sans quelques instants de détente. Ainsi, la pause de Midi du 2ème jour permit à Hubert de nous montrer ses talents de cuisinier.
Sans doute ces journées ne furent pas de tout repos, ni pour les stagiaires ni pour les formateurs, mais la chaleur humaine de ces rencontres en fait certainement le prix.
dimanche 8 décembre 2019
Maman les p'tits bateaux...
...sûrement qu'ils ont des jambes, parce que chez les lieurs, ils marchent très bien.
Ce sont à nouveau deux livres de voyage, sur terre et sur mer, qui nous sont offerts par Pierre T. et Paul.
Pierre illustre le célèbre ouvrage de Swift: "Le voyage de Gulliver", qui pourrait s'appeler aussi bien "Voyage au fond de l'espèce humaine", en représentant un bateau qui aurait pu être celui du héros.
Facture impeccable, Pierre utilise à fond ses talents de relieur et de sculpteur. Sur un beau chagrin vert, le titre est composé en lettres relief parfaitement coupées.
Le plus remarquable est certainement le panneau décor du premier plat, représentant une goélette. Réalisé essentiellement en placage de bois, rien ne manque à ce bateau; ni les voiles, ni les cordages, ni les hublots, ni l'échelle... Un véritable travail de maquettiste.
Le 2ème plat est agrémenté de deux bandes en marqueterie de bois. Le titre au dos est doré "à la chinoise" sans faux-pas. L'intérieur est habillé de placage de bois, articulé par des charnières de peau.
Sans aucun doute un bel ouvrage.
De son côté, Paul illustre un ouvrage instructif sur la vie de ces marins à la vie rude : "Les derniers baleiniers français", de Louis Lacroix.
Photos à l'appui, le récit n'invite pas vraiment à partager leur quotidien, mais force l'admiration.
Dans un habillage d'un cuir bleu très lumineux, comme un fond de mer et de ciel, Paul incruste dans une fenêtre l'image du voilier qui fait l'objet principal du livre.
Avec un beau papier à la cuve assorti, le livre invite au voyage...sans les baleines toutefois.
Ce sont à nouveau deux livres de voyage, sur terre et sur mer, qui nous sont offerts par Pierre T. et Paul.
Pierre illustre le célèbre ouvrage de Swift: "Le voyage de Gulliver", qui pourrait s'appeler aussi bien "Voyage au fond de l'espèce humaine", en représentant un bateau qui aurait pu être celui du héros.
Facture impeccable, Pierre utilise à fond ses talents de relieur et de sculpteur. Sur un beau chagrin vert, le titre est composé en lettres relief parfaitement coupées.
Le plus remarquable est certainement le panneau décor du premier plat, représentant une goélette. Réalisé essentiellement en placage de bois, rien ne manque à ce bateau; ni les voiles, ni les cordages, ni les hublots, ni l'échelle... Un véritable travail de maquettiste.
Le 2ème plat est agrémenté de deux bandes en marqueterie de bois. Le titre au dos est doré "à la chinoise" sans faux-pas. L'intérieur est habillé de placage de bois, articulé par des charnières de peau.
Sans aucun doute un bel ouvrage.
De son côté, Paul illustre un ouvrage instructif sur la vie de ces marins à la vie rude : "Les derniers baleiniers français", de Louis Lacroix.
Photos à l'appui, le récit n'invite pas vraiment à partager leur quotidien, mais force l'admiration.
Dans un habillage d'un cuir bleu très lumineux, comme un fond de mer et de ciel, Paul incruste dans une fenêtre l'image du voilier qui fait l'objet principal du livre.
Avec un beau papier à la cuve assorti, le livre invite au voyage...sans les baleines toutefois.
samedi 7 décembre 2019
Quand Camille s'improvise "conférencier"
Eh oui ! Ce n'est pas une blague.Le 30 Novembre avait lieu à la Médiathèque de Montgeron une conférence intitulée "Une histoire de reliures...". Cet évènement était préparé de longue avec la Directrice de la Médiathèque de Montgeron Mme Caroline Ferrand, qui nous offrait le local, le soutien en personnel, assurait l'information et la mise en place technique. Il y a lieu de la remercier pour son accueil, ainsi que sa collaboratrice Candice pour l'aide technique.
Pascal Fulacher, historien du livre, docteur en Arts et Sciences de l'Art de l'Université Paris1 Sorbonne, Directeur de l'Atelier du Livre d'Art de l'Imprimerie Nationale, (et au passage ancien Lieurs chez nous), devait assurer cette conférence. Il avait préparé pour la circonstance un texte très étoffé et un ensemble important de photos. A mi-chemin était prévue une intervention de notre Association "Les Lieurs de Sénart", pour une présentation technique de la reliure "à la française", devant être assurée par nos amis Paul et Christine.
Hélas, des circonstances majeures ont empêché notre ami Pascal d'être présent à la conférence, et c'est Camille qui dut s'y coller, avec deux petites journées pour la préparer, heureusement à partir des documents qui lui étaient fournis.
L'épreuve était rude ! Camille n'est ni historien du livre ni spécialiste reliure. Il fallait faire face, il fit ce qu'il put.
Une douzaine de personnes sont venues assister à la conférence, ce qui est plutôt bien pour un sujet assez érudit.
Certainement, le trop grand nombre de photos a été un écueil que seul l'auteur du texte aurait pu surmonter, probablement en abandonnant certaines d'entre elles. Camille ne se le permit pas.
Malgré cela, le public resta studieux et patient. Il faut l'en remercier.
Il ne faut pas oublier la séquence "démonstration pratique", très gentiment assurée par Paul (couture) et Christine (séquence des opérations), et suivie par un public nombreux et curieux. Malheureusement, aucune photo de leur stand n'a été prise. C'est dommage ! Un grand merci à eux deux, et également aux autres Lieurs: Agnès et Pierre T. qui sont venus soutenir le pauvre conférencier, et lui apporter un peu de réconfort.
Pascal Fulacher, historien du livre, docteur en Arts et Sciences de l'Art de l'Université Paris1 Sorbonne, Directeur de l'Atelier du Livre d'Art de l'Imprimerie Nationale, (et au passage ancien Lieurs chez nous), devait assurer cette conférence. Il avait préparé pour la circonstance un texte très étoffé et un ensemble important de photos. A mi-chemin était prévue une intervention de notre Association "Les Lieurs de Sénart", pour une présentation technique de la reliure "à la française", devant être assurée par nos amis Paul et Christine.
Hélas, des circonstances majeures ont empêché notre ami Pascal d'être présent à la conférence, et c'est Camille qui dut s'y coller, avec deux petites journées pour la préparer, heureusement à partir des documents qui lui étaient fournis.
L'épreuve était rude ! Camille n'est ni historien du livre ni spécialiste reliure. Il fallait faire face, il fit ce qu'il put.
Une douzaine de personnes sont venues assister à la conférence, ce qui est plutôt bien pour un sujet assez érudit.
Certainement, le trop grand nombre de photos a été un écueil que seul l'auteur du texte aurait pu surmonter, probablement en abandonnant certaines d'entre elles. Camille ne se le permit pas.
Malgré cela, le public resta studieux et patient. Il faut l'en remercier.
Il ne faut pas oublier la séquence "démonstration pratique", très gentiment assurée par Paul (couture) et Christine (séquence des opérations), et suivie par un public nombreux et curieux. Malheureusement, aucune photo de leur stand n'a été prise. C'est dommage ! Un grand merci à eux deux, et également aux autres Lieurs: Agnès et Pierre T. qui sont venus soutenir le pauvre conférencier, et lui apporter un peu de réconfort.
Les Lieurs exposent
Comme chaque année, les Lieurs étaient présents en marge du Salon du 1er Roman.
Notre exposition est belle, et doit continuer. C'est pour l'instant notre seule présentation extérieure en tant qu'artistes du Livre, les forums ou autres étals sur le marché étant plutôt des "bureaux de recrutement". Mr le Maire nous aurait cités (je n'étais pas présent) lors de son discours avant remise des prix aux auteurs.
Convenons en, il se fait de belle choses dans notre atelier !
Mais maintenant, place au bilan. Là, c'est la soupe à la grimace.
Nous sommes placés dans une grande salle claire, avec deux grandes tables, ce qui est bien.
Malgré cela, notre exposition souffre d'une faiblesse majeure. La topographie du Château fait que...personne ne passe dans cette salle (!). La cérémonie du Salon se déroule dans l'aile droite du Château; nous sommes dans l'aile centrale, qui ne mène, à part nous, qu'aux activités "enfant". Nous avons été, aux premiers temps, dans l'aile droite, mais au delà des salles du concours; et c'était encore pire: personne n'allait jusque là.
Le site de la Mairie consacré au Salon ne contenait même pas le mot "reliure", encore moins "exposition". On y trouvait seulement une liste d'associations participantes au bout de laquelle était mentionné "Les Lieurs de Sénart".
J'avais demandé, et préparé, un fléchage de l'exposition, sous l'aspect d'un panneau décoré porté par un chevalet de peintre. Le panneau m'a été refusé par Mme Durand, préposée à l'aménagement du Salon..
Tout cela prouve que dans le cercle de la culture à Draveil, nous restons des "petits". Difficile d'agir sur la topographie des lieux, elle est inhérente au Château. On devra pourtant insister sur la nécessité d'un fléchage, l'inscription de l'exposition dans le site internet du Salon, dans le livret programme...avec un petit espoir d'être entendus.
Malgré ce constat amer, le pire serait de démissionner. Nous n'avons pour l'instant pas d'autre présence publique en terme d'exposition. Il faut continuer, convaincre, parler...Je m'y emploierai, j'aimerai pouvoir compter sur vous.
Un grand merci à ceux qui ont fourni leurs travaux à exposer: Anne, Barbara, Camille, Christine, Claude, Danielle, Edmond, Jacqueline, Paul, Paulo, Pierre L., Pierre T, Roland, Robert. Ceux là prouvent qu'ils sont conscients de l'enjeu. La reliure n'a pas le vent en poupe, nulle part en France. Il nous revient de la faire revivre.
Notre exposition est belle, et doit continuer. C'est pour l'instant notre seule présentation extérieure en tant qu'artistes du Livre, les forums ou autres étals sur le marché étant plutôt des "bureaux de recrutement". Mr le Maire nous aurait cités (je n'étais pas présent) lors de son discours avant remise des prix aux auteurs.
Convenons en, il se fait de belle choses dans notre atelier !
Mais maintenant, place au bilan. Là, c'est la soupe à la grimace.
Nous sommes placés dans une grande salle claire, avec deux grandes tables, ce qui est bien.
Malgré cela, notre exposition souffre d'une faiblesse majeure. La topographie du Château fait que...personne ne passe dans cette salle (!). La cérémonie du Salon se déroule dans l'aile droite du Château; nous sommes dans l'aile centrale, qui ne mène, à part nous, qu'aux activités "enfant". Nous avons été, aux premiers temps, dans l'aile droite, mais au delà des salles du concours; et c'était encore pire: personne n'allait jusque là.
Le site de la Mairie consacré au Salon ne contenait même pas le mot "reliure", encore moins "exposition". On y trouvait seulement une liste d'associations participantes au bout de laquelle était mentionné "Les Lieurs de Sénart".
J'avais demandé, et préparé, un fléchage de l'exposition, sous l'aspect d'un panneau décoré porté par un chevalet de peintre. Le panneau m'a été refusé par Mme Durand, préposée à l'aménagement du Salon..
Tout cela prouve que dans le cercle de la culture à Draveil, nous restons des "petits". Difficile d'agir sur la topographie des lieux, elle est inhérente au Château. On devra pourtant insister sur la nécessité d'un fléchage, l'inscription de l'exposition dans le site internet du Salon, dans le livret programme...avec un petit espoir d'être entendus.
Malgré ce constat amer, le pire serait de démissionner. Nous n'avons pour l'instant pas d'autre présence publique en terme d'exposition. Il faut continuer, convaincre, parler...Je m'y emploierai, j'aimerai pouvoir compter sur vous.
Un grand merci à ceux qui ont fourni leurs travaux à exposer: Anne, Barbara, Camille, Christine, Claude, Danielle, Edmond, Jacqueline, Paul, Paulo, Pierre L., Pierre T, Roland, Robert. Ceux là prouvent qu'ils sont conscients de l'enjeu. La reliure n'a pas le vent en poupe, nulle part en France. Il nous revient de la faire revivre.
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