Qui sommes nous ?
*************** QUI SOMMES NOUS ? *******************
Nous sommes une association d'amateurs qui pratiquons la reliure pour notre propre plaisir. Notre local se situe à Draveil, au Village des Associations, 42, rue du Bout des Creuses.
Notre atelier est ouvert les Samedi matin (9h-12h) et après-midi (14h-17h), le Mardi matin et le Jeudi matin, et cela toute l'année.
Nous recevrons avec plaisir toute personne intéressée par la mise en valeur ou la sauvegarde des livres, pour connaître notre travail, nous voir à l'ouvrage, poser des questions, éventuellement s'inscrire à notre atelier, pourquoi pas ? ... cela à tout moment de l'année.
Donc à bientôt.........
Un mot du rédacteur en chef Camille
Ce blog est le blog de tous les Lieurs. Chacun peut y intervenir librement, insérer du texte, des photos,... Il n'y a pas de censure. Certes, on le constatera; la signature est le plus souvent celle de Camille...timidité ? réticence devant l'ordinateur ? Allez savoir ! Peu importe; qui a choisi le rôle de rédacteur se doit de l'assumer !
Mais là n'est pas mon propos. Rédacteur, certes, mais pas formateur. Dans mes articles, je présenterai des travaux d'adhérents. Je n'ai pas qualité pour les juger. Le choix des œuvres présentées ne résulte que de la bonne volonté des adhérents de me les confier pour les photos. Les remarques que j'y ferai ne reflètent que l'impression d'un quidam qui, certes, aime les beaux livres, mais sans compétence particulière sur le sujet de la reliure. Je me donne la position d'un journaliste, aucunement celle d'un spécialiste. Je tenais à préciser ce point, afin qu'il n'y ait pas de malentendu.
mardi 26 décembre 2017
L'année 2017 s'achève...
mardi 19 décembre 2017
Quand les lieurs trinquent...
... le 25 Novembre, en effet, un petit buffet, sous le prétexte du Beaujolais Nouveau, était organisé à midi à l'atelier des Lieurs, à l'initiative de Michèle; l'occasion de regrouper des adhérents qui ont un peu de mal à se rencontrer, certains étant des habitués du Samedi matin, d'autres de l'après-midi.
Nous n'aurons pas de photos de la rencontre, notre photographe ayant eu quelques problèmes techniques. Mais, garantie, l'ambiance était chaleureuse; le beaujolais était là et la nourriture (principalement des préparations des Lieurs) largement surabondante.
L'atelier a largement répondu à l'appel: Roseline, Claude B, Jacqueline, Christine, Roland, Raymond, Philippe, Camille, Paulo, Barbara, Anne, Paul, Edmond, Michèle, Christiane, Aurélie, Georges, Pierre T., j'en oublie peut-être, étaient présents avec leurs inépuisables réserves d'anecdotes, pour une petite rencontre très réussie.
Nous n'aurons pas de photos de la rencontre, notre photographe ayant eu quelques problèmes techniques. Mais, garantie, l'ambiance était chaleureuse; le beaujolais était là et la nourriture (principalement des préparations des Lieurs) largement surabondante.
L'atelier a largement répondu à l'appel: Roseline, Claude B, Jacqueline, Christine, Roland, Raymond, Philippe, Camille, Paulo, Barbara, Anne, Paul, Edmond, Michèle, Christiane, Aurélie, Georges, Pierre T., j'en oublie peut-être, étaient présents avec leurs inépuisables réserves d'anecdotes, pour une petite rencontre très réussie.
vendredi 15 décembre 2017
L'exposition "Rubens, portraits princiers"
Rédigé par Camille
Nos amis de l'AAP nous proposaient cette fois une exposition centrée sur le peintre Pierre-Paul Rubens (1577-1640), et plus particulièrement les nombreux "portraits princiers" qu'il réalisa au cours de sa carrière. A des fins de comparaison, des tableaux approchants de quelques autres peintres étaient également présentés: Vélazquez, Van Dyck, Pourbus le Jeune, Philippe de Champaigne etc...
Le sujet "portraits princiers" pouvait paraître à priori un peu rebutant, tant on connaît Rubens sur d'autres thématiques, mythologiques ou bibliques. De fait ce fut une véritable leçon d'histoire, professée par la toujours excellente conférencière de l'AAP, en s'appuyant sur les tableaux de l'exposition comme fil conducteur.
On ne trouvera ci-après qu'un bref résumé de l'exposition, illustrée par quelques photos de piètre qualité, prises sans flash comme il est d'usage. On peut agrandir les photos en cliquant dessus.
Le séjour italien
Rubens séjourne 8 ans en Italie, principalement auprès du Duc de Mantoue: Vincent de Gonzague, où il découvre les travaux de Titien, Pourbus le Jeune et des peintres flamands.
Le tableau à gauche (Eléonore de Gonzague, partiel) attribué à Rubens, et le tableau de droite (Marguerite de Gonzague, partiel), dû à Pourbus le Jeune, témoignent d'une finesse d'exécution que l'on pourra apprécier (les agrandir) au niveau de la collerette de l'enfant et la fraise de la princesse.La représentation de Charles Quint, ci-dessous à gauche), date également de cette époque
La Cour de Bruxelles
Rubens retournera à Anvers où il avait fait ses études, réclamé comme peintre attitré par les souverains des Flandres: l'Archiduc Albert d'Autriche (à droite) et son épouse Claire Eugénie. Il y réalisera de nombreux portraits de cour avec l'aide de son atelier, lui-même réalisant généralement un "prototype", ultérieurement "affiné" par son atelier.
La cour d'Espagne
A partir des années 1620, Rubens endosse une activité de diplomate qui l'amènera à voyager sans cesse. Il séjournera ainsi à Madrid auprès du roi Philippe IV, pour lequel il peindra quelques portraits de la famille royale.
La Cour de France, Marie de Médicis
Sollicité par la Reine de France, Marie de Médicis, épouse d'Henri IV , Rubens séjournera à Paris où il exécutera plusieurs tableaux de cette dernière et de la famille royale, dont son fils Louis XIII en particulier (à gauche).
C'est à cette époque également qu'il réalisera l'autoportrait ci-contre, livré comme offrande au prince de Galles, futur Charles 1er d'Angleterre. On jugera par l'apparente arrogance de ce geste de la notoriété du peintre à ce moment, qui seul pouvait se permettre une telle attitude.
Nos amis de l'AAP nous proposaient cette fois une exposition centrée sur le peintre Pierre-Paul Rubens (1577-1640), et plus particulièrement les nombreux "portraits princiers" qu'il réalisa au cours de sa carrière. A des fins de comparaison, des tableaux approchants de quelques autres peintres étaient également présentés: Vélazquez, Van Dyck, Pourbus le Jeune, Philippe de Champaigne etc...
Le sujet "portraits princiers" pouvait paraître à priori un peu rebutant, tant on connaît Rubens sur d'autres thématiques, mythologiques ou bibliques. De fait ce fut une véritable leçon d'histoire, professée par la toujours excellente conférencière de l'AAP, en s'appuyant sur les tableaux de l'exposition comme fil conducteur.
On ne trouvera ci-après qu'un bref résumé de l'exposition, illustrée par quelques photos de piètre qualité, prises sans flash comme il est d'usage. On peut agrandir les photos en cliquant dessus.
Le séjour italien
Rubens séjourne 8 ans en Italie, principalement auprès du Duc de Mantoue: Vincent de Gonzague, où il découvre les travaux de Titien, Pourbus le Jeune et des peintres flamands.
Le tableau à gauche (Eléonore de Gonzague, partiel) attribué à Rubens, et le tableau de droite (Marguerite de Gonzague, partiel), dû à Pourbus le Jeune, témoignent d'une finesse d'exécution que l'on pourra apprécier (les agrandir) au niveau de la collerette de l'enfant et la fraise de la princesse.La représentation de Charles Quint, ci-dessous à gauche), date également de cette époque
Rubens retournera à Anvers où il avait fait ses études, réclamé comme peintre attitré par les souverains des Flandres: l'Archiduc Albert d'Autriche (à droite) et son épouse Claire Eugénie. Il y réalisera de nombreux portraits de cour avec l'aide de son atelier, lui-même réalisant généralement un "prototype", ultérieurement "affiné" par son atelier.
La cour d'Espagne
A partir des années 1620, Rubens endosse une activité de diplomate qui l'amènera à voyager sans cesse. Il séjournera ainsi à Madrid auprès du roi Philippe IV, pour lequel il peindra quelques portraits de la famille royale.
La Cour de France, Marie de Médicis
Sollicité par la Reine de France, Marie de Médicis, épouse d'Henri IV , Rubens séjournera à Paris où il exécutera plusieurs tableaux de cette dernière et de la famille royale, dont son fils Louis XIII en particulier (à gauche).
C'est à cette époque également qu'il réalisera l'autoportrait ci-contre, livré comme offrande au prince de Galles, futur Charles 1er d'Angleterre. On jugera par l'apparente arrogance de ce geste de la notoriété du peintre à ce moment, qui seul pouvait se permettre une telle attitude.
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